Fiscalité photovoltaïque agricole : régime d’imposition, exonérations et conseils !

De plus en plus d’exploitants agricoles souhaitent concilier leur activité avec l’exploitation de l’énergie solaire photovoltaïque. L’agrivoltaïsme – alliance intelligente entre culture et/ou élevage et photovoltaïque – séduit, en effet, par ses nombreux atouts : diversification des revenus, atténuation des effets du changement climatique et préservation de la biodiversité (en protégeant votre environnement, vous sécurisez l’avenir de votre exploitation).

Mais le problème majeur avec un tel projet, surtout s’il est d’envergure, réside dans son coût global qui se compose non seulement des investissements matériels et des aménagements, mais aussi et surtout de la fiscalité. Oui ! Trop souvent reléguée au second plan, une fiscalité mal anticipée peut devenir un obstacle à la concrétisation du projet.

Pour éviter ces écueils, nous vous avons établi le présent guide. Celui-ci a pour objectif de vous apporter une vision claire et pratique de la fiscalité photovoltaïque agricole. Quels impôts devrez-vous acquitter en installant des centrales solaires photovoltaïques sur vos parcelles agricoles ? Quelles exonérations pouvez-vous mobiliser ? Éléments de réponse.

Quelle fiscalité pour un projet photovoltaïque agricole?

La fiscalité que vous supporterez en tant que porteur de projet agrivoltaïque dépend de 3 leviers, à savoir :

  1. Votre statut fiscal : votre régime fiscal varie selon la forme juridique de votre exploitation. Êtes-vous un exploitant individuel ou une société ? L’impôt sur le revenu (IR) s’applique aux exploitations individuelles, tandis que l’impôt sur les sociétés (IS) concerne les structures sociétaires.
  2. Les revenus que vous allez générer grâce à votre production photovoltaïque : si les revenus de votre production dépassent un certain seuil, il vous sera demandé de créer une entreprise dédiée à la production d’électricité photovoltaïque (comptabilité séparée).
  3. La puissance de votre installation photovoltaïque : plus la puissance de votre centrale photovoltaïque est élevée, plus les impôts à payer seront importants. Les petites installations peuvent bénéficier de régimes plus simples et d’exonérations. Les projets de plus grande envergure, comme un grand hangar agricole photovoltaïque ou une grande serre photovoltaïque, feront face à des obligations fiscales et administratives plus complexes.

Nous verrons plus en détail les différents régimes d’imposition applicables dans les prochains paragraphes.

Production pour autoconsommation ou revente totale

Vous avez 2 options majeures pour valoriser l’électricité photovoltaïque produite par les panneaux photovoltaïques intégrés à vos bâtiments agricoles : l’autoconsommation avec revente du surplus que vous ne consommez pas ou la revente totale.

Dans les 2 scénarios, les revenus générés par la vente (surplus ou totalité de la production) d’électricité verte sont imposables et doivent être déclarés. Les impôts que vous allez devoir payer dépendront, par la suite, du régime d’imposition auquel vous êtes soumis (sur la base des critères cités dans le paragraphe précédent).

Cas du régime d’autoconsommation totale (sans revente de surplus)

Choisir l’autoconsommation totale est assez rare pour un exploitant d’une grande centrale solaire : l’exploitation agricole ne peut pas absorber toute l’électricité produite, surtout lorsque l’ensoleillement est maximal – le surplus (non négligeable) serait perdu alors qu’il aurait pu être vendu.

À l’inverse, une petite exploitation équipée d’une installation photovoltaïque de faible puissance (faible production, peu ou pas de surplus) peut fonctionner en autoconsommation totale : l’électricité n’est pas vendue, donc aucun revenu n’est imposable. Il reste néanmoins pertinent d’estimer la valeur marchande de l’énergie consommée sur place pour mesurer les gains réels générés par le système.

Quels sont les régimes d’imposition possibles?

En matière de fiscalité photovoltaïque agricole, 2 régimes d’imposition prédominent : l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS). Le cadre que vous choisirez déterminera à la fois la façon dont vos recettes seront taxées et la liste des charges que vous pourrez déduire.

Imposition sur les revenus ou sur les sociétés ?

Selon l’article 206-2 du Code Général de l’Impôt (CGI), la plupart des sociétés civiles à vocation agricole ne sont pas assujetties à l’impôt sur les sociétés (IS) si elles satisfont les critères fixés à l’article 75 de ce même code. Leurs bénéfices photovoltaïques peuvent être inclus dans les bénéfices agricoles (BA) et l’ensemble sera soumis à l’IR.

En revanche, dès que l’activité photovoltaïque génère des revenus très substantiels (aussi importants que ceux de l’exploitation agricole), les recettes sont déclarées en bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et basculent sous le régime de l’impôt sur les sociétés (IS).

Note de méthodologie :
L’article 206-II du CGI définit les conditions selon lesquelles une société civile à vocation agricole relève de l’IR ou de l’IS ; il n’a pas vocation à traiter du rattachement des revenus accessoires. C’est l’article 75 du CGI qui précise, quant à lui, les conditions de rattachement des recettes accessoires (dont le photovoltaïque) aux bénéfices agricoles. Ces deux mécanismes sont indépendants : le choix IR/IS (art. 206-II) ne conditionne pas en lui-même l’éventuel rattachement des revenus solaires aux BA (art. 75).

Cas du régime d’imposition au réel : les bénéfices photovoltaïques inclus dans les bénéfices agricoles (BA)

Exonération « entreprises nouvelles » (art. 44 sexies CGI)

Si vous créez une société dédiée à l’activité photovoltaïque et optez pour l’IS au réel, vous pouvez bénéficier, sous conditions, de l’exonération temporaire des résultats :

  • Indépendance des activités : comptabilité autonome pour l’activité photovoltaïque, sans extension directe de l’exploitation agricole.
  • Détention du capital : moins de 50 % du capital ou des droits de vote ne doit être détenu par une autre société.
  • Implantation éligible : installation située dans une zone ouvrant droit à l’exonération.

Barème d’exonération : 100 % du bénéfice la 1ʳᵉ année, 75 % la 2ᵉ, 50 % la 3ᵉ, 25 % la 4ᵉ, puis imposition normale dès la 5ᵉ année.

Cas du régime d’imposition de la micro-entreprise

Lorsque vos revenus photovoltaïques dépassent les plafonds cités précédemment ou si vous souhaitez isoler la comptabilité de votre activité solaire de celle de votre activité agricole, vous pouvez opter pour le régime d’imposition de la micro-entreprise. Mais pour que cela soit possible, il faut que vos recettes solaires restent inférieures à 188 700 HT (2025).

Le régime d’imposition de la micro-entreprise entre dans la catégorie des BIC. La comptabilité est plus simplifiée.

Cas du régime d’imposition soumis à la fiscalité des entreprises : impôt des sociétés (IS)

Lorsque vos revenus solaires dépassent le plafond règlementaire prévu pour pouvoir être soumis au régime d’imposition de la micro-entreprise (cas des projets agrivoltaïques d’envergure), la création d’une structure commerciale dédiée à votre activité photovoltaïque devient inévitable.

Si vous optez pour un régime d’imposition au réel, la création d’une société distincte dédiée à l’activité photovoltaïque peut ouvrir droit à l’exonération « entreprises nouvelles » (article 44 sexies du CGI) à 2 conditions :

  • L’activité photovoltaïque ne doit pas être une extension de l’activité agricole : comptabilité indépendante.
  • Le capital de la nouvelle société ne doit pas être détenu à plus de 50 % par une autre société.

Autres taxes à payer : l’IFER et les impôts locaux

Outre l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés, selon le régime fiscal de votre projet agrivoltaïque, d’autres taxes sont à considérer. Il s’agit notamment de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) et de divers impôts locaux.

L’IFER est une taxe annuelle, mise en place par la loi de finances 2010, qui s’applique aux exploitants de réseaux ferroviaires, de télécommunications et de production d’énergie — photovoltaïque compris. Son produit est reversé aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics (EPCI).

IFER – taux et actualisation annuelle

L’IFER, recalculée chaque année selon l’indice des prix à la consommation hors tabac, concerne les installations d’au moins 100 kWc. Pour 2025 :
• 3,542 €/kWc pour les centrales mises en service après le 1ᵉʳ janvier 2021.
• 8,510 €/kWc pour celles mises en service avant le 1ᵉʳ janvier 2021.
Ces montants évoluent chaque année : vérifiez toujours le taux actualisé dans le BOFiP ou la loi de finances en vigueur.

Seules les installations d’une puissance installée d’au moins 100 kWc sont concernées. En dessous de ce seuil, aucune IFER n’est due.

Dans la catégorie des impôts locaux, il y a la taxe d’aménagement et la contribution économique territoriale (CET).

  1. La taxe d’aménagement

La taxe d’aménagement n’est due qu’au dépôt d’une autorisation d’urbanisme et uniquement si le projet crée une surface taxable (surface de plancher ou emprise au sol). Pour des panneaux photovoltaïques installés sur une toiture existante, sans touche­r à la structure du bâtiment, elle n’est généralement pas exigible.

Elle s’applique dès qu’il s’agit d’édifier un hangar agricole photovoltaïque solaire neuf, de mettre en place des ombrières ou des installations au sol ou, plus largement, de réaliser des travaux photovoltaïques qui modifient le bâti et nécessitent une nouvelle autorisation d’urbanisme.[TR4] 

  1.  La contribution économique territoriale (CET)

La CET est un impôt local obligatoire composé de 2 volets : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

  • La cotisation foncière des entreprises (CFE)

La CFE est payée par tout producteur d’électricité photovoltaïque à but lucratif. Cela inclut les exploitants agricoles si la vente d’électricité est exercée dans une structure ou une comptabilité distincte de l’activité agricole. Elle est calculée sur la base de la valeur locative cadastrale des biens affectés à l’activité : toiture équipée (toiture photovoltaïque), ombrières, hangar solaire, locaux techniques, etc. Et ce, même sans occupation physique. Sur ce sujet, le bulletin officiel des finances publiques et des impôts (BOI-IF-CFE-10-30-10-20) précise que la base d’imposition de l’agriculteur pour la CFE sur l’activité photovoltaïque est souvent très faible, voire nulle. L’exploitant sera alors généralement imposé sur une base minimum.

Les exploitants agricoles qui intègrent leurs revenus photovoltaïques à leurs bénéfices agricoles sont exonérés de CFE.

  • La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

La CVAE ne s’applique qu’aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 500 000 € HT – un seuil rarement franchi par une société exploitant une seule centrale photovoltaïque.

Cette taxe est aujourd’hui en voie de disparition : son taux a été réduit de moitié en 2023 et sa suppression totale est annoncée pour 2027.

Quelles exonérations fiscales pour les installations solaires ?

Pour encourager le déploiement du solaire en agriculture, plusieurs dispositifs ont été mis en place pour alléger, voire annuler, certaines taxes. Qu’ils s’agissent d’allègements automatiques comme l’exonération de la taxe foncière ou d’options à activer comme la récupération de la TVA et les subventions locales, la rentabilité d’un projet agrivoltaïque peut s’en trouver considérablement améliorée.

Exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)


Deux dispositifs peuvent s’appliquer, pour une durée maximale de dix ans, sous condition d’usage agricole prépondérant :

• Art. 1382-6 CGI : exonération de l’ensemble du bâtiment à usage agricole (panneaux et structures compris), si l’installation est montée sur un bâtiment existant sans modification substantielle.

• Art. 1382-12 CGI : exonération spécifique aux installations photovoltaïques (panneaux, supports, infrastructures), même si le bâtiment n’est pas exonéré en tant que tel.

Rapprochez-vous de votre service des impôts fonciers pour obtenir le formulaire de demande et vérifier les conditions locales

La TVA sur l’investissement représente un levier fiscal majeur pour votre projet photovoltaïque agricole. Si votre activité de vente d’électricité produite vous assujettit à la TVA, vous pouvez alors récupérer cette taxe sur vos dépenses. C’est un avantage significatif à ne pas sous-estimer.

La vente d’électricité est soumise à la TVA

Lorsque vous vendez l’électricité produite à EDF OA ou à un autre acheteur, cette opération est taxable. Elle est soumise au taux normal de TVA de 20 %. Par défaut, cette activité est exonérée via la franchise en base. Et pour récupérer la TVA sur vos investissements, vous devez opter pour l’assujettissement à la TVA.

Pour une entreprise agricole, cela signifie souvent de sortir du régime simplifié agricole et d’opter pour un régime de TVA réel.

La récupération de la TVA sur l’installation photovoltaïque

L’un des principaux avantages fiscaux pour une entreprise qui investit est la possibilité de récupérer la TVA. Cela s’applique sur l’achat des panneaux solaires, des onduleurs et des structures. Les travaux de pose, les frais de raccordement au réseau électrique avec Enedis et même les contrats de supervision ou de maintenance sont également éligibles.

Obligations déclaratives liées à la TVA

Une fois assujettie à la TVA, votre entreprise a plusieurs obligations. Vous devez facturer la TVA à EDF OA ou à l’acheteur de l’électricité produite, et déclarer la TVA collectée et déductible.

Ensuite, vous devrez effectuer le versement périodique de la TVA à l’État. La fréquence (mensuelle, trimestrielle ou annuelle) dépendra de votre situation – des obligations qui impliquent une tenue comptable rigoureuse. L’appui d’un expert-comptable est fortement conseillé pour éviter toute erreur.

Autres allègements selon la commune ou le département

Certains régions, départements et programmes (FEADER, PCAE) soutiennent la construction des bâtiments photovoltaïques à usage professionnel comme les hangars solaires ou les ombrières photovoltaïques, mais leur obtention est soumise à diverses conditions :

  • Ils exigent que le bâtiment solaire photovoltaïque garde un usage agricole prépondérant ;
  • Ils sont incompatibles avec la récupération de TVA si vous êtes assujetti.e ;
  • Ils peuvent réduire la valeur amortissable du projet.

Quelles obligations déclaratives pour un agriculteur?

Engager un projet photovoltaïque agricole implique de nouvelles obligations déclaratives et ignorer ces formalités peut entraîner des pénalités.

Déclaration de début d’activité photovoltaïque

stabulation solaire

Avant même de commencer la production, vous devez déclarer le début de votre activité de producteur d’électricité photovoltaïque. Cette démarche dépend de la nature juridique de votre activité et du régime fiscal choisi.

Si votre activité relève des Bénéfices Agricoles (BA) et reste accessoire, la déclaration s’effectue généralement sur votre déclaration de revenus agricoles habituelle. Cependant, pour des puissances plus importantes ou si l’activité est qualifiée de commerciale (BIC), vous devrez effectuer des démarches spécifiques. Il s’agit souvent de déclarations auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre d’Agriculture ou de la Chambre de Commerce et d’Industrie. N’oubliez pas les démarches auprès de la MSA si votre activité reste agricole.

Par ailleurs, tout projet de raccordement au réseau électrique doit être déclaré à Enedis (ou au gestionnaire de réseau local). Une convention de raccordement est nécessaire, même pour l’autoconsommation.

Pour les panneaux solaires en autoconsommation totale sans injection, une Convention d’autoconsommation sans injection (CACSI) est requise.

Une alternative pour simplifier votre projet : et si vous déléguiez ?
Comme vous pouvez le constater, porter soi-même un projet photovoltaïque implique une gestion fiscale et administrative complexe : choix du régime d’imposition, calcul des amortissements, déclarations de TVA, paiement de l’IFER, de la CFE…Face à cette complexité, il existe une solution qui vous permet de bénéficier des avantages du solaire sans en supporter les contraintes : le tiers-investissement. Ce modèle transfère l’intégralité de l’investissement et des charges fiscales à un partenaire expert. Découvrons comment cela fonctionne.

Le tiers investissement : une solution envisageable?

Le tiers investissement repose sur une idée simple : vous mettez à disposition votre toiture ou une parcelle inexploitée et, en échange, un opérateur solaire (le tiers investisseur) prend tout en charge : études, travaux, raccordement, assurances, entretien, gestion réglementaire.Cette délégation s’effectue par un bail emphytéotique ou un bail à construction de long terme. Ces baux, qui font l’objet d’une publication obligatoire par un notaire, confèrent au développeur un droit réel pour exploiter la centrale. Celui-ci encaisse l’intégralité de la vente d’électricité et vous verse, chaque année, un loyer indexé ou une soulte ponctuelle.

Pour vous, l’atout majeur est financier. Vous ne déboursez pas un centime : aucun capital bloqué, aucun emprunt à rembourser, aucun risque lié à la volatilité des prix de l’électricité ni aux coûts de maintenance. Non seulement votre trésorerie reste intacte, mais vous transformez immédiatement une surface inerte en revenu locatif net.Sur le plan fiscal, c’est tout aussi avantageux : les taxes spécifiques à la production d’énergie (IS ou IR, IFER, CFE, CVAE, taxe d’aménagement, TVA, etc.) incombent au tiers investisseur.

Il en va de même pour la taxe foncière pendant la durée du bail .Votre seule imposition porte sur les sommes perçues au titre du loyer, déclaré au titre de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus fonciers si vous êtes une personne physique (Régime du Micro-Foncier ou Régime Réel) ou, si vous êtes une personne morale et que vous avez opté à l’impôt des sociétés vous serez soumis au taux d’imposition applicable (taux plein ou réduit), si vous êtes une entreprise individuelle et que vous le souhaitez, vous serez imposé au Régime des BIC, tandis que votre activité agricole continue de bénéficier de ses régimes habituels.

H3 – Le tiers investissement est-il un choix rentable ?

Oui, le tiers investissement est un choix très rentable.

Faites la comparaison avec un projet agrivoltaïque autofinancé. Il faut mobiliser un apport conséquent, contracter un prêt, supporter les aléas de production, payer les taxes précitées et assurer la maintenance pendant toute la durée de vie de la centrale solaire (30 – 40 ans). Même si la centrale finit par s’autofinancer, le temps de retour sur investissement reste long et l’endettement pèse sur votre capacité à financer d’autres projets.

À effort initial nul, le tiers investissement offre, en pratique, un rendement interne supérieur : le flux locatif est immédiat et garanti, alors que le propriétaire-exploitant ne commence à dégager un bénéfice net qu’au terme de plusieurs années d’exploitation.

Ajoutez à cela la tranquillité d’esprit : le partenaire solaire assume la gestion technique, les charges financières, les déclarations administratives et la conformité réglementaire. Vous demeurez maître de votre exploitation grâce à la mise à disposition du bâtiment agricole construit par le partenaire solaire via un prêt à usage. Le bail peut stipuler si vous le souhaitez que le bâtiment ou le terrain vous revient, équipé ou valorisé, à l’issue du contrat.

Le tiers investissement est le modèle de collaboration que nous vous proposons chez Technique Solaire. Si vous voulez diversifier vos revenus sans immobiliser des capitaux ni alourdir votre fiscalité, orientez-vous vers cette solution. Elle est plus rentable et vous serez plus serein.e.

Solution d’agrivoltaïsme proposées par Technique Solaire

Chez Technique Solaire, nous proposons divers solutions d’agrivoltaïsme (clé en main et sur mesure) pensées pour optimiser la production d’énergie solaire photovoltaïque tout en préservant votre activité agricole. Nous assumons les contraintes liées à la vente de l’électricité et vous celles liées à l’activité agricole.

Que vous envisagiez une volière d’élevage solaire photovoltaïque pour protéger vos volailles, une serre photovoltaïque pour un rendement optimisé, un hangar agricole solaire photovoltaïque pour stocker du matériel, un abri climatique solaire pour protéger vos vignes ou vos vergers ou tout autre type de bâtiment photovoltaïque pour servir votre activité, nos experts vous accompagnent. Nous vous aidons à concilier vos objectifs agricoles avec la production d’électricité décarbonée.

projat agrivoltaique sur pommiers

Nous offrons un accompagnement complet. Cela inclut l’étude de faisabilité de votre projet, la conception technique de votre centrale photovoltaïque et le montage financier. Nous prenons en charge toutes les démarches administratives et fiscales. Vous êtes libéré.e de toutes contraintes liées à la mise en place et au développement du projet, à l’exploitation de la centrale solaire et à l’entretien ou maintenance des équipements y afférant. Vous vous consacrez aux activités pour lesquelles vous créez le plus de valeur tout en bénéficiant des avantages de l’ensemble du système.

N’hésitez pas à nous contacter pour une évaluation de votre éligibilité à une éventuelle collaboration et une étude personnalisée de votre projet d’agrivoltaïsme. Ensemble, nous valoriserons votre exploitation grâce à l’énergie solaire.